Non-Profit | Grosse Kunstausstellung München

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Exhibition Title

Große Kunstausstellung München 1956 - GKM (1/4)
 - École de Paris (Galerie Charpentier)

Grosse Kunstausstellung München 1956

Haus der Kunst, München, 23. Juni - 7. Oktober

Galerie Charpentier zeigt »École de Paris«

 

AVANT-PROPOS
A peu de Chose près, »L'École de Paris« a l'âge du siècle. Dans les années qui suivirent la première guerre mondiale, elle eut pour berceau le carrefour Vavin, en ce quartier Montparnasse dont le fatidique pouvoir d'aimantation s'exerça irrésistiblement sur les artistes de toutes races et de tour rangs. Paris joua dès lors — et joue encore — le rôle qui avait été celui de Rome au cours du Seicento, âge classique tel qu'il apparait dans le recul du temps, mais qui, bien au contraire, fut une période révolutionnaire dans l'histoire de l'Art. Une ville entièrement nouvelle vint alors au monde sur les bords du Tibre. Églises et palais jaillirent du vieux sol latin par centaines, bâtis par des architectes et décorés par des peintres et des sculpteurs bien décidés à ne plus »imiter les Anciens« et très conscients d'innover, d'être »d'avant garde«. Leurs prouesses, leurs témérités, émerveillèrent, fascinèrent l'Europe entière. Cessant d'être le reliquaire de l'Antiquité, Rome devint La Mècque de l'art moderne, de l'art vivant. Un édifice comme la Sapience du Borromini, une sculpture comme la Sainte-Thérèse du Bernin, une décoration comme la voûte de Saint lgnace du Père Pozzo semblèrent aussi audacieux, aussi »jamais vus« que purent le sembler hier à leurs contemporains un »bloc« de Le Corbusier, une statue de Lipchitz ou une composition de Picasso.

On peut se demander si le mot École désigne et qualifie à bon droit ce vaste champ clos de l'Indépendance et de la Liberté qui élut Paris pour lieu d'occupation et où, depuis près de cinquante ans, se mesurent et s'affrontent en mêlées pacifiquement passionnées des artistes venus du monde entier. Le mot École implique une unité de direction, la soumission de l'élève aux leçons du maître, un corps de doctrines, des frontières, des règles et des lois solidairement acceptées. Or, depuis que l'École Académique — celle du quai Malaquais — a été dépossédée de tout pouvoir, y a-t-il véritablement eu à Paris une École ou des Écoles? Lorsque, en 1896, les œuvres essenciellement anti-scolaires des lmpressionnistes furent enfin admises au musée du Luxembourg autour de l'Olympia de Manet, on compara cette victoire à la prise de la Bastille. Il s'agissait en effet de la chute d'un »ancien régime«; et de même que l'on peut dater de la Grande Révolution le début d'une »accélération de l'Histoire« qui n'a pas cessé de précipiter son cours, de même peut-on dater de la révolution impressionniste une accélération de l'histoire de l'art qui ne montre jusqu'ici aucun signe d'essoufflement.

Toute licence est donnée désormais aux artistes; plus que donnée: souhaitée, encouragée, sinon exigée ... Il en résulte que »l'École de Paris«, telle qu'elle se présente aujourd'hui, est faite de maitres sans élèves et d'élèves sans maîtres. Un certain nombre de »personnalités«, ä l'apogée de leur carrière et installées dans leur renommée, sont admirées, considérées ou tolérées par les »générations montantes«; mais l'ambition des nouveaux-venus n'est pas beaucoup celle de ressembler à leurs ainés, de les continuer, de les suivre. Pas un seul des »maîtres« d'aujourd'hui ne risque d'exercer — le voudrait-il — sur ses cadets l'emprise despotique, dictatoriale qu'exercèrent, jadis ou naguère, un Michel Ange, un David, un Cézanne. À »l'originalité collective«, qui, selon Baudelaire, est la marque des grandes écoles du passé, se substituent désormais les originalités individuelles. Les centaines de peintres qu'il est convenu de rattacher présentement à »l'École de Paris« sont loin de constituer une armée cohérente. Celle-ci n'est guère faite que d'intrépides avant-gardes, que de hardis francs-tireurs, solidement résolus ä ne point porter d'uniforme, et peu enclins à se ranger sous une seule enseigne, sous un seul drapeau.

Cet appétit de découverte, cette impatience de conquêtes confirment la vitalité de »l'École de Paris« et convient à de grandes espérances. Des figuratifs aux abstraits, des servants de la troisième dimension à ses négateurs, des sensualistes aux spiritualistes, des visuels aux visionnaires, des techniciens aux théoriciens, des hédonistes aux ascètes, des chasseurs au chien courant, aux chasseurs au chien d'arrêt, les tendances sont si diverses et si nombreuses, et — en profondeur ou en surface —si contradictoires et si opposées, qu'il ne pouvait, en une exposition comme celle-ci — qui a pour dessin d'offrir un tableau, sinon complet, du moins impartial de la jeune peinture — s'agir de classifications, de jugements. Un seul principe: une sélection rigoureusement objective, n'excluant point la clairvoyance mais admettant, imposant un éclectisme intransigeant.

Cette exposition devrait être visitée comme an visiterait une pépinière. Non pas une pépinière toute neuve, installée dans un terrain vogue et distribuée et plantée d'hier. Des »sujets« adultes y sont admis, ayant racines solides et robustes rameaux; ils sont là pour témoigner d'une continuité, pour attester la vertu de durée de »l'École de Paris«. Mais, autour d'eux — à leurs pieds et à leur ombre — voici des arbustes, des arbrisseaux, des sauvageons. La première sève les irrigue, elle invite les premiers bourgeons à poindre, les premières fleurs à se former, à s'ouvrir ... Pourquoi ne pas le croire, et comment ne pas le désirer? Le grand peintre de demain, celui qui sera le Manet, le Cézanne, le Matisse du vingtième siècle, fait peut-être ses débuts sur ces murs, ignoré de tous et de lui-même ...

»Qui de nous, qui de nous va devenir un dieu?...«
JEAN-LOUIS VAUDOYER de l'Académie Française


VORWORT
Wenn man es nicht allzu genau nimmt, ist die École de Paris heute fast so alt wie das Jahrhundert. Sie entstand in den Jahren nach dem ersten Weltkrieg um den Carrefour Vavin, in jenem Viertel von Montparnasse, das eine unwiderstehliche Anziehungskraft auf die Künstler aller Rassen und aller Grade ausübte. Paris spielte damals — und spielt heute noch — die gleiche Rolle wie Rom im Laufe des Seicento, das uns aus dem zeitlichen Abstand als eine klassische Kunstepoche erscheint und das doch in Wahrheit eine Periode der Umwälzung und des Aufbruchs war. Damals entstand an den Tiberufern eine völlig neue Stadt. Kirchen und Paläste wuchsen zu Hunderten aus dem alten lateinischen Boden, erbaut von Architekten und ausgeschmückt von Malern und Bildhauern, die fest entschlossen waren, der gepriesenen "Nachahmung der Alten" den Rücken zu kehren, und die sich mit vollem Recht als Neuerer und als die "Avantgarde" empfanden. Ihre großartig-verwegenen Schöpfungen entzückten ganz Europa. Rom, bisher der Reliquienschrein des Altertums, wurde das Mekka der modernen Kunst, der „lebendigen" Kunst. Ein Bauwerk wie die Sapienza von Borromini, eine Skulptur wie die Heilige Teresa von Bernini, ein Deckengemälde wie das des Pater Pozzo in dem Gewölbe von Sant'Ignazio wirkten ebenso kühn, ebenso "unerhört", wie gestern noch ein "Block" von Le Corbusier, eine Plastik von Lipchitz oder eine Komposition von Picasso auf ihre Zeitgenossen gewirkt haben mögen.

Man darf sich fragen, ob das Wort "Schule" eigentlich das Wesentliche trifft, wenn von jenem weiten Kampffeld der Freiheit und Unabhängigkeit die Rede ist, das sich Paris zu seiner Stätte gewählt hat und in dessen Schranken die Künstler aus aller Welt sich seit nahezu fünfzig Jahren in einem friedlich-leidenschaftlichen Wettstreit miteinander messen. Das Wort "Schule" setzt eine einheitliche Leitung voraus, die Unterwerfung des Schülers unter die Lehren des Meisters, ein Lehrgebäude, scharfe Abgrenzungen, gemeinschaftlich anerkannte Regeln und Gesetze. Hat es jedoch, seit die École Académique des Quai Malaquais ihrer Machtvollkommenheiten beraubt wurde, in Paris je wieder so etwas wie eine "Schule" oder wie "Schulen" gegeben? Als 1896 die ihrem Wesen nach antiakademischen Werke der Impressionisten endlich in das Musée du Luxembourg Aufnahme fanden und sich rings um Manets „Olympia" versammelten, verglich man diesen Sieg mit der Erstürmung der Bastille. Und es handelte sich allerdings um den Sturz eines AncienR6gim e; und wie man seit der Französischen Revolution eine immer heftigere „Beschleunigung der Geschichte" festgestellt hat, ebenso läßt sich seit der Revolution des Impressionismus eine Beschleunigung der künstlerischen Entwicklung feststellen, an der bisher noch kein Zeichen der Ermattung sichtbar geworden ist.

Hinfort ist dem Künstler jede Kühnheit gestattet, ja mehr als gestattet: sie wird gewünscht, ermutigt, wenn nicht gar gefordert ... Die Folge ist, daß die École de Paris, wie sie sich heute darbietet, aus Meistern ohne Schüler und aus Schülern ohne Meister besteht. Eine Anzahl "Persönlichkeiten" von unbestrittener Geltung, die sich auf der Höhe ihres Schaffens befinden, werden von dem Nachwuchs bewundert, geschätzt oder geduldet; doch die Neueren haben kaum den Ehrgeiz, ihren Vorgängern zu gleichen, sie fortzusetzen und ihnen nachzueifern. Kein einziger der heutigen "Meister" läuft Gefahr — selbst wenn er es wollte —, auf seine jüngeren Genossen den despotischen, den diktatorischen Einfluß auszuüben, den einstmals oder unlängst ein Michelangelo, ein David oder ein Cézanne ausübten. Die "kollektive Originalität", die nach Baudelaire das Kennzeichen der großen Schulen der Vergangenheit war, wird nunmehr abgelöst von der Originalität der Einzelnen. Die Hunderte von Malern, die man heute gemeinhin der École de Paris zurechnet, sind weit davon entfernt, als eine geschlossene Armee aufzutreten. Diese besteht höchstens aus beherzten Vortrupps, verwegenen Freischärlern, die fest entschlossen sind, keine Uniform zu tragen, und wenig Neigung haben, sich unter einem einzigen Feldzeichen, einer einzigen Fahne zusammenzuschließen.

Diese Entdeckerfreude, diese Eroberungslust zeugen von der Lebendigkeit der École de Paris und berechtigen zu großen Hoffnungen. Von den darstellenden Malern zu den abstrakten, von den Sensualisten zu den Spiritualisten, von den Visuellen zu den Visionären, von den Technikern zu den Theoretikern, von den Hedonisten zu den Asketen, von denen, die mit dem Hetzhund, zu denen, die mit dem Vorstehhund jagen, sind die Tendenzen so zahlreich und verschiedenartig und — in der Tiefe oder an der Oberfläche — so gegensätzlich und widersprüchlich, daß es sich bei einer solchen Ausstellung — deren Absicht es ist, ein wenn auch nicht vollständiges, so zumindest doch unparteiisches Bild der jungen Malerei zu bieten — nicht darum handeln konnte, die Leistungen zu klassifizieren und zu werten. So blieb als einziges Prinzip das einer streng objektiven Auswahl, die bei allem geforderten Unterscheidungsvermögen einen unbeugsamen Eklektizismus zur Pflicht macht.

Man sollte diese Ausstellung besuchen, wie man eine Baumschule besucht. Nicht eine eben entstandene Baumschule, die erst gestern auf einem Stück Brachland angepflanzt wurde. Sondern eine, bei welcher auch ausgewachsene Stämme übernommen wurden, mit kräftigen Wurzeln und starken Ästen; sie sind da als Zeugen einer Kontinuität und zum Beweis der Dauerhaftigkeit der École de Paris. Doch rings um sie — zu ihren Füßen und in ihrem Schatten — sieht man Bäumchen, Strauchwerk, Wildlinge. Alles steht im ersten Saft, der schon die ersten Knospen sprengt, die ersten Blüten hervortreibt und entfaltet... Ist nicht die Hoffnung erlaubt, der Wunsch berechtigt, der große Maler von morgen, der Manet, der Cézanne, der Matisse des zwanzigsten Jahrhunderts, möchte hier auf diesen Wänden, sich selbst und allen unbekannt, mit seinen ersten Schöpfungen vor uns hintreten? ...

»Qui de nous, qui de nous va devenir un dieu?..,«
JEAN-LOUIS VAUDOYER von der Académie Française


AVANT-PROPOS
Chaque automne nous présentons à la Galerie Charpentier une Exposition qui, sous le vocable »ÉCOLE DE PARIS« rassemble les œuvres peintes dans l'année par des artistes choisis parmi les plus représentatifs.

Lorsque »DIE AUSSTELLUNGSLEITUNG« vint nous proposer d'organiser à la HAUS DER KUNST de Munich une semblable exposition, nous acceptâmes sans hésiter, car nous avons pensé que, pour s'accorder rien n'était plus profitable aux nations que de se faire entendre dans leurs domaines spirituels.

La peinture est, en France, un langage qui nous permet — peut-être —notre plus significative forme d'expression. Son prestige est tel, qu'il a attiré sous le ciel de Paris de nombreux artistes étrangers qui, dans l'atmosphère exaltante de liberté et de confrontation, ont pu se révéler à eux-mêmes et nous apporter ainsi une part du levain nécessaire à notre constante évolution.

L'»ÉCOLE DE PARIS«, aussi contrastée qu'elle puisse apparaitre dans ses ouvrages n'en forme pas moins, cependant, un tout qui porte incontestablement la griffe de notre pays. Ce bouillonnement des idées, cette faculté de renouvellement incessante, sont cause de cette profusion qui peut déconcerter, mais prouver aussi combien est vif l'amour de la peinture dans notre civilisation.

La présente Exposition n'est qu'un choix, bien des œuvres d'autres artistes pourraient y figurer, mais il faut savoir se limiter et telle qu'elle est, elle représente un ensemble choisi parmi ce qu'il y a de plus valable.

Nous voulons espérer que le message que chacune de ces peintures porte en elle, trouvera l'audience d'un public que les audaces intellectuelles n'effrayent pas et qui, dans les temps rudes que nous vivons, recherche avec nous l'enchantement de l'indicible et l'évasion frémissante vers les sphères sans frontières où la peinture est reine.

RAYMOND NACENTA
Directeur Général de la Galerie Charpentier


GELEITWORT
Die Galerie Charpentier zeigt jeden Herbst eine Ausstellung unter dem Titel "École de Paris". Diese Schau vereinigt die Werke, die im Laufe des Jahres von den repräsentativsten Künstlern gemalt wurden.

Als "Die Ausstellungsleitung" mit der Bitte an uns herantrat, eine ähnliche Ausstellung in München im Haus der Kunst zu veranstalten, fand dieser Vorschlag unverzüglich unsere Zustimmung, denn wir waren überzeugt, daß für ein gegenseitiges Verständnis zwischen unseren Völkern nichts förderlicher sein kann, als sich in ihren geistig-schöpferischen Bereichen zu treffen.

Die Malerei ist in Frankreich eine Sprache, die vielleicht zu unserer bezeichnendsten geworden ist. So groß ist ihr Ansehen, daß sie zahlreiche Künstler des Auslands unter dem Himmel von Paris zusammengeführt hat, die hier in der kräftigenden Atmosphäre der Freiheit und des Wettstreits den Weg zu sich selbst fanden und uns derart etwas von jenem Sauerteig brachten, dessen wir zu unserer beständigen Evolution bedürfen.
Mögen die Werke auch noch so verschiedenartig erscheinen, die "École de Paris" bildet dennoch ein Ganzes, das unzweifelhaft das Gepräge unseres Landes trägt. Diese Gärung der Ideen, diese Fähigkeit zu unaufhörlicher Erneuerung sind die Ursache dieser verschwenderischen Fülle, die zwar verwirren kann, die jedoch gleichzeitig beweist, wie leidenschaftlich die Liebe zur Malerei in unserer Zeit ist.

Die gegenwärtige Ausstellung umfaßt nur eine Auswahl. Manch anderer Künstler hätte mit seinen Werken darin vertreten sein können, doch man muß sich beschränken können, und so, wie sie ist, bietet sie eine erlesene Einheit des Gültigsten.

Wir möchten hoffen, daß die Botschaft, die ein jedes dieser Bilder in sich trägt, ein aufnahmewilliges Publikum findet, das vor geistigen Wagnissen nicht zurückscheut und das in unserer rauhen Zeit mit uns den Zauber des Unsagbaren sucht und den grenzenlosen Sphären zustrebt, wo die Malerei Königin ist.

RAYMOND NACENTA
Directeur Général de la Galerie Charpentier

 

Source:
Exhibition Catalog 'Grosse Kunstausstellung München 1956, page 31-36.

 

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